Quand les femmes protègent la mangrove…
Bien qu’elles ne couvrent qu’environ 6 % de la surface terrestre, 40 % de toutes les espèces végétales et animales vivent ou se reproduisent dans les zones humides. La biodiversité des zones humides est importante pour notre santé, notre alimentation, le tourisme et l’emploi.
Cette année, la Journée mondiale des zones humides célèbre la relation que les humains ont entretenue avec les zones humides à travers le temps. Notre interdépendance est à la fois belle et fragile.
L’ONG BIOSPHERE avec ses braves Femmes Protectrices de la Mangroves s’engagent à revitaliser et restaurer les zones de mangroves du paysage du lac Ahémé avec laquelle elles ont un lien très intime. Au total 20 ha d’écosystèmes dégradés ont été restaurés par nos braves femmes avec plus de 50 000 plants de palétuviers mis en terre. Elles s’occuperont de l’entretien de la plantation jusqu’à ce que les plantes atteignent une taille suffisante pour être hors de danger. Elles assurent également sa surveillance contre les individus malveillants qui de part leurs activités constituent une menace pour la mangrove; telle une mère qui protège ses petits …..
Les femmes sont malheureusement les premières et les plus vulnérables aux conséquences néfastes de la dégradation des zones humides, en particulier des mangroves. Nous devons tous agir pour préserver et restaurer ces écosystèmes riches en biodiversité qui sous-tendent le bien-être humain.